CV et manque d’expérience
L’étudiant dispose d’une maigre expérience professionnelle. Le job étudiant n’échappe pourtant pas à la règle d’or de l’embauche : le CV est de rigueur. Pas de panique ! Un manque d’expérience ne signifie pas un CV fragile, raté. Au contraire. Suivez le guide et votre CV sera excellent.
Profitez de l’espace libre
Le manque d’expérience, une situation enviable ? Oui !
Vous disposez d’un faible nombre d’informations ? Profitez-en !
Pour réussir votre CV, les blancs sont votre meilleur allié.
- Entre 6 et 40 secondes, le temps que prendra l’employeur pour se faire une idée de votre profil à la lecture du CV. L’ennemi n’est pas le manque d’informations… mais le trop plein. Un bon point pour vous.
- Pour attirer le regard, rapprochez au maximum les informations du centre de la feuille : utilisez des bullet-points, écrivez des phrases courtes, ne surchargez pas le CV.
S’appuyer sur les bons mots-clefs
La recherche des mots-clefs en adéquation avec le job étudiant que vous convoitez permettra la rédaction d’un CV clair, efficace. Essentielle, cette étape marquera la différence entre un CV lambda et un CV qui atterrira en haut de la pile.
- Relisez la description du poste et dégager les mots-clés relatifs à la mission, aux compétences et aux responsabilités exigées.
- Visiter le site internet de l’entreprise. En bas de la page d’accueil, cliquez sur « Plan du site » (ou sitemap en anglais). L’ensemble du contenu s’affiche sous vos yeux. Repérez les mots-clés les plus répétés et les plus spécifiques.
Une rédaction pertinente et cohérente
Dans la majeure partie des cas, le plan du CV se divise en plusieurs rubriques : la formation universitaire, les expériences professionnelles, les centres d’intérêt, les langues parlées et les compétences informatiques.
Comment les définir, que choisir ? A cette étape, le repérage des mots-clefs trouve son utilité concrète.
- Tant que votre expérience professionnelle est faible, la formation universitaire apparaîtra dans la partie supérieure, en dessous de votre nom. Si certains cours entrent en résonance avec les mots-clefs repérés, n’hésitez pas à les mentionner.
- Pour mettre en valeur vos expériences professionnelles, pensez à les quantifier : donner des chiffres, préciser les effectifs (« Vendeur-conseil en grand magasin : réalisation de 20 à 30 actes d’achat par jour en moyenne »)
- Dans le cas où un centre d’intérêt répond de manière évidente à l’un des mots-clefs, mentionnez le centre d’intérêt et utilisez ensuite une ligne supplémentaire pour développer. Si vos centres d’intérêts n’ont aucun lien avec l’univers de l’entreprise ou ne correspondent pas aux mots-clefs repérés, n’insistez pas.
- Mentionnez toutes les langues parlées. Pour chacune d’entre elles, précisez votre niveau : langue maternelle / bilingue / courant / intermédiaire / notions
- Indiquez l’ensemble des logiciels et/ou programmes informatiques maîtrisés et précisez votre niveau : expert / avancé / intermédiaire / notions
Appliquez quelques règles essentielles pour éviter les impairs !
- Mentionner votre nom et vos coordonnées en haut et au centre (pas sur le côté)
- Utiliser une police commune de type Times New Roman ou Arial : certaines entreprises ont recours à des logiciels de lecture qui ne décryptent pas toutes les polices
- En-deçà de 8 à 10 années d’expérience, votre CV tient en 1 page recto
- Suivez un plan rétro-chronologique (ou anti-chronologique) de préférence, de l’activité la plus récente (en haut) à la plus ancienne (en bas)
Le CV poursuit un objectif unique : décrocher un entretien. Il donne envie d’en savoir plus, suscite le désir. Ne dévoilez pas tout et, à l’inverse, ne gonflez pas votre CV. Ce serait contre-productif. A l’heure de l’entretien, vous devez être à l’aise et pouvoir justifier l’ensemble des informations. Comme on esquisse une silhouette, mentionnez les éléments qui retracent les grandes lignes de votre parcours personnel et professionnel. Le CV n’est pas vous, il est votre reflet !